Cours n°3 par le Professeur Jake

J'entrai dans ma salle de classe, une écharpe autour de ma gorge, reniflant assez bruyamment. D'une voix enrouée, je dis:

- Bonjour à tous! Désolé pour cette semaine d'absence... j'ai été très malade... mais les cours reprennent, et fini la paresse! Quelqu'uns d'entre vous ont déjà loupé la semaine dernière les cours du Professeur Racine. Cette semaine, il en est hors de question !!! Pour la peine, aujourd'hui, ce sera un devoir écrit. Il y a deux semaines, je vous ai demandé de me faire une démonstration de vos pouvoirs. Je voudrai que vous m'écriviez avec le plus de lignes possibles les progrès que vous avez fait. Au travail!!

Je m'assis à mon bureau, et commençais à écrire une lettre.

Ayubi arriva dans le cours du professeur Jake. Elle s’installa à une chaise et sortit une feuille, suivit d’un crayon. Il fallait marque le progrès fait pendant la séance, et certainement la difficulté aussi. Ayubi ne pouvait pas parfaitement se concentrer, elle perdait rapidement l’écoute de son don de terre. Les animaux n’arrêtaient pas de l’encombrer, elle avait énormément de mal à rester attentive pour former la terre à partir de particule d’air. Elle n’avait pas réellement fait de progrès en réalité, et cela la dérangeait incroyablement. Elle se sentait nulle et complètement incompétente Attrapant son crayon, elle se mit à gribouiller sur sa feuille.

+ Par rapport à la séance, je dois avouer que je n’ai que très peu évoluer. Certes je sais comment faire de la terre, sans terre, mais les bruits des animaux sont encore trop présents dans ma tête. Cela m’empêche de me concentrer car je n’arrive pas à le contrôler. S’il y a un de mes dons que je ne sais pas maîtriser, c’est bien ce dernier. Je n’arrive pas à faire le vide dans ma tête et me concentrer uniquement sur les particules de terre qui circule dans l’air. Mais, il est vrai que mon élément est plus simple d’utilisation qu’avant. Je m’entraînais surtout à le contrôler, non à le réunir. Donc pour cela, c’est un bon point. Mais mon point le plus faible est bien celui des animaux. Je n’arrive pas à arrêter tous ces sons qui me brouille l’esprit. Un oiseau qui chante pour vous, parlera, voir criera. Le chien qui aboie également, ou même un chat qui se trouve à la fenêtre. Un chat n’a pas forcément besoin de miauler pour se faire entendre. Et comme certains animaux savent que je les comprends, parfois, je me retrouve avec une montagne de chose à écouter. Déjà qu’être à l’écoute des hommes cela n’est pas simple, alors les animaux en plus… Je m’égard… Niveau progrès, pour la terre, j’arrive à en faire, sans partir de la terre de base mais cela difficilement. Pour parler avec les animaux, je n’y arrive toujours pas, aucun progrès dans ce sens. +

Puis, elle se leva et posa sa feuille, avant de se rasseoir.

Mon stylo clapait nerveusement sur ma feuille blanche à carreaux. Comment écrire le maximum de lignes enfaite que mon évolution par rapport à mon pouvoir dominant se résume à une simple ligne... Il fallait donc parler pour rien dire, enfin écrire pour rien dire.

Par rapport à l'exercice que vous m'avez fait faire il y a deux semaines de cela, je doit avouer que je maitrise parfaitement maintenant. Je vais vous rafraîchir la mémoire.
Vous m'aviez demander de vous transformer, enfin de vous faire prendre l'apparence que quelqu'un d'autre que la votre, en trotre, vous aviez choisit moi pour modèl. Seule quelques parties de votre apparence avaient changé, mais maintenant j'arrive à tout changer, même la voix, même les tous petits détails que l'on crorait invisible ou peu important. Je vous remercie de m'avoir éclairé sur ce terrain qui m'étais inconnu.

Je reboucha mon stylo plume, me leva, pris ma copie où j'avais inscrit mon nom et mon prénom, et la déposa sur son bureau. Je lui souris et alla m'assoire, il y avait surement des devoirs ou je ne sais quoi.

Quand la feuille d'Ayubi arriva, je la lus intégralement, en souriant: elle avait assez bien compris son pouvoir. Je lui dis d'une voix douce:

- Ayubi, s'il vous plaît, vous allez aller chaque matin jusqu'à la fin de la semaine devant la forêt pour méditer. Ouvre-vous à tout: le chant des oiseaux, les aboiements des chiens, les hurlements des loups, le miaulement des chat, ou le cri de la fourmi. Ecoutez, et, lorsque vous aurez compris, venez me voir.

Sur ces paroles mystérieuses, je reçus la copie de Nana. Je la lus, et éclatai de rire, disant de ma voix enrouée:

- Merci, mademoiselle Hell, ma mémoire n'a pas besoin d'être rafraîchie! Je me souviens parfaitement m'être retrouvée avec des cheveux noirs et un sein gauche... très gênant. Vous n'aurez pas de devoir, votre prochain exercice se fera après les vacances, dans le prochain cours. Au revoir, Nana.

Je souria à mon tour, et me sentis un peu gêné. Je passa une main dans mes cheveux, et me leva de la chaise que j'avais quitter il y a peu de temps.

- Merci professeur.

Je pris mon sac et le mis sur une épaule, et me retira du cours. Je tira la langue au mec qui me faisait une sale grimace. Je chuchota :

- Occupe toi de ta copie bouffon.

Il rigola, et je m'évapora.

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