Flotte flotte... ploc.

Je me faufilais entre les grands rayons de la bibliothèque pour échapper à un garçon qui me pourchassais pour je ne sais quelle raison. J'étais à bout de souffle, je m'étais arrêter sur la rangé " Fantastique ". Penché sur moi même, les mains sur mes genoux, je reprenais mon souffle. Quand je releva la tête, j'apperçus un fantôme. Je devenais folle. C'était une fille. De mieux en mieux ! Transparante en plus de ça ! Oulala j'avais un problème sérieux. Je m'approchais, les bras tendu devant moi. Elle était de dos. Mes mains chaudes passèrent à travers le spectre qui lui était froid. Mes mains bougeaient dans son corps, un truc dans le genre. J'étais bouche-bée. J'étais folle surtout. Je me reculais soudainement et tomba par terre, sur les fesses.

- Merde !

Je sens quelque chose me passer au travers. Mes sourcils transparents se froncent. Qui donc ose...
Je me retourne, pour voir une très belle jeune fille les fesses par terre. Un rire cristallin sort de ma bouche. Je ne prend pas la peine de tendre la main pour l'aider à se relever: impossible, avec mon immatérialité.

- Bonjour, jeune fille... est-ce vous qui l'avez appelée ? Quel est votre doux nom?

L'asile de fou ! Je passa le revers de mon poing sur mon front comme pour essuyer de la sueur qui n'était pas là, et ferma la bouche. Je me releva sans grâce, en esseyant de me tenir sur mes deux jambes. Je frissonnais.

- Heu... Moi c'est Nana, et toi ?

Elle semblait si réelle, àprès tout, ce n'était peut être pas le fruit de ma pure imagination. Elle avait une voix plus douce que de la soie, comme une chanson fredonnée.

Je tourna la tête dur le côté et plissa les yeux. Elle était belle et bien transparente, j'arrivais à voir les autres rangées de livre derrière elle. Je me redressa, et passa une main dans mes cheveux.

- Tu es la depuis longtemps ? Tu es morte depuis longtemps aussi ? Tu ne t'ennuie pas tous les jours ? Tu mange ? Tu boit ? Est-ce que tu vas... aux toilettes ?

Je mis ma main sur ma bouche pour m'évité de trop parlé, et surtout pour me stoper dans mon élant.

Voilà qui était interressant. Je ne comprenais pas du tout sa dernière phrase, de quels mystères parle -t-elle ? Enfin bref. Elle alla s'asseoir sur une chaise, et je me joignis à elle. Contrairement à la grâce dont elle avait usé, moi, je m'affala.

- Mmmm... Et donc enfaite du occupe comment tes journées ?

Je me répète dans un sens, mais j'étais un peu sous le choc.

A cette réponse, je me pencha en avant, l'air beaucoup plus interressé, et déposa mes coudes sur mes genoux, les mains entremêlées.

- Et... Il mène où ce passage ?

Je la regardais d'un air fort étonné. Sa réponse m'étais impatiente.

D'un air enjoué, je me leva d'un bond attérissant sur mes deux pieds.

- Allons-y !

Je remonta les manches de mon gilet noir, et commença à avancer. Mes pas ne faisaient aucuns bruits sur la moquette de la bibliothèque. J'étais bien déterminée à aller faire un petit tour dans les vestiges du couloir mystérieux qui conduisait aux cuisines encore inéxplorées !

Ses mains étaient plus froides que la glace. Je me détourna d'elle, et souria.

- Ok ! Tu cherche quoi ?

Je ne la regardais pas, j'observais les alentours, surtout les murs pour essayer de voir une porte ou un mur vide, enfin quelques choses qui ressemblerait, qui pourrait être un passage secrêt dissimulé. Je plissais les yeux discretement pour mieux voir.

Je la regarde fixement de mes grands yeux gris et tristes. Elle ne renonce pas, et ça se voit. Je soupire lentement, et, de ma voix mystique, je dis:

- Bon, viens, Mademoiselle Nana, je vais te montrer.

Et je glissais silencieusement entre les rangées de livres. Arrivée devant un mur banal, je passai mon doigt glacé sur une petite éraflure. Des contours bien nets se dessinèrent, pour former un eporte, qui s'enfonça de quelques millimètres, puis, une poignée poussa littéralement.

- Voilà. Bonne chance, je ne vous usis pas.

Et je m'évanouis littéralement, disparaissant.

Elle se fondit dans les rangées de livres. Moi je les contournaient... Logique ! Enfin, une fois devant, je me retourna pour appercevoir une dernière fois la silhouette du fantôme. J'ouvris silencieusement la porte quand...

Quand soudain, Kellan apparut. Je n'avais pas vraiment envie de lui parler depuis notre dernière rencontre. Je le salua de la main et me tourna de nouveau face à la porte.

- Un passage secrêt truffé de pièges les plus dangereux les uns que les autres.

Je leva les yeux au ciel et plaça mes mains sur la porte en brique.

- Enfin une aventure digne de ce nom. Il ne ce passe jamais rien d'habitude, mais la c'est un cadeau tombé du ciel. Une pincé d'adrénaline et un soupçon de danger, mélanger le tout et on a des morts !

Je rigola, et poussa la porte. J'avançais.

Kellan me suivait à la trace, je me retournais, malgré la peur de voir son visage.

- Comme tu veut.

Je passa une main dans mescheveux en soupirant.

- Il mène à la cuisine !

Je rigolais. J'enfouis mes mains dans mes poches, et avança sans dire un mot, tendit que la porte se refermait.

Une lueur de flamme chaude m'écléra. C'était l'oeuvre de Kellan. Je marchais donc sous la lumière du feu, regardant où je m'étais les pieds. Soudain, des piques sortirent du sol et sur les murs. Je sursauta, essayant de placer mes pieds aux bon endroits. Je me colla un peu plus à mon ami, sans poser mes mains sur les murs.

- Merde !

Bon, pour le moment, il n'y avait rien de vraiment dangereux.